Avant d’acheter un brûleur de désherbage, que faut-il savoir ?

Le désherbage par flamme et son fonctionnement

Le désherbage thermique joue un rôle majeur dans la lutte biologique en agriculture. Le principal avantage du désherbage à flamme est l’absence totale de résidus nocifs dans le sol. En effet, le GPL, lorsqu’il est brûlé, ne forme que de la vapeur d’eau et du CO₂. Le principe sur lequel repose la technique du désherbage à la flamme est celui de la cuisson du tissu des mauvaises herbes. Le temps d’action de la chaleur pendant le traitement est si court qu’il ne permet pas la calcination du matériel végétal.

L’effet immédiat de la chaleur est de provoquer une forte expansion du plasma cellulaire, ce qui entraîne la rupture de la membrane externe ; le flux intracellulaire de nutrition est ainsi interrompu ; la cellule ne peut plus se nourrir et, en raison de l’évaporation continue causée par la déchirure de la cuticule, en deux ou trois jours, la plante se dessèche et meurt. Par conséquent, le désherbage à la flamme ne brûle pas les mauvaises herbes, mais immédiatement après le traitement thermique, les plantes traitées présentent un changement de pigmentation ; la couleur verte des feuilles est fortement accentuée. Cette manifestation est visible en quelques minutes et est due à la libération de la sève de la cellule.

L’exposition à une chaleur élevée entraîne une surchauffe et, à terme, une rupture des tissus végétaux. Il est important de noter qu’il n’est pas nécessaire de brûler les mauvaises herbes pour les tuer ; cela ne ferait que vous faire perdre du temps et du carburant. Si vous pressez la plante et que vous remarquez l’empreinte de votre pouce sur la plante, vous savez que votre désherbage à la flamme a réussi.

Le désherbage à la flamme est bénéfique pour l’environnement

D’un point de vue écologique, le désherbage à la flamme a un impact minimal sur l’environnement. En effet, la combustion du GPL ne produit que de la vapeur d’eau et du CO₂. Le réchauffement des couches superficielles du sol, provoqué par le passage rapide des brûleurs, porte la surface elle-même à une température qui ne dépasse souvent pas 60-80 °C, une température que l’on peut facilement expérimenter même aux heures les plus chaudes de la saison estivale. Les dommages causés à la microflore et aux micro-organismes du sol sont donc mineurs ; il n’y a aucun risque pour les opérateurs et aucun résidu toxique n’est libéré dans l’environnement.

Un autre résultat peut être obtenu, du point de vue de l’hygiène environnementale, en réduisant la vitesse, ce qui permet aux surfaces, aux trottoirs ou aux sols en béton d’atteindre des températures légèrement plus élevées (80-100 °C), qui éliminent les germes pathogènes et permettent une opération de stérilisation efficace. En même temps, il sèche rapidement les routes, ce qui permet de les paver plus vite.

Coût et consommation de la méthode pour le brûlage des mauvaises herbes

L’application de cette technologie permet de déterminer immédiatement les coûts impliqués puisque cette technique de désherbage ne génère aucune pollution environnementale autre que le CO₂, et que les coûts supplémentaires encourus après le traitement et dus à l’élimination d’éventuels résidus toxiques sont donc nuls.

La consommation de gaz est étroitement liée au type de matériel agricole utilisé ainsi qu’à la quantité et à la hauteur des mauvaises herbes à traiter. Les conditions les plus propices à l’utilisation de la technique du brûleur de mauvaises herbes sont obtenues lorsque les mauvaises herbes à traiter sont au stade de plantules.

Que faut-il savoir avant d’acheter un brûleur désherbeur?

Il existe sur le marché de nombreuses solutions de désherbage biologique et respectueux de l’environnement, et elles ne sont pas toutes identiques, de sorte qu’il peut être difficile de faire un choix. Dans cet article, nous avons rassemblé les quatre questions les plus importantes que vous devez vous poser pour réduire le marché avant d’investir dans un brûleur désherbeur agricole..

En vous posant quelques questions simples, vous vous rapprocherez de la solution qui convient à votre système de culture et à vos besoins.

1. À quoi sert le brûleur désherbeur?

Il est essentiel que nous comprenions clairement ce que vous allez brûler. En fonction du type de culture ou de service, vous devez choisir entre un brûleur à plat ou un brûleur en rangée pour les cultures déjà en place. Chaque culture a besoin d’un brûleur spécifique. Le brûleur désherbeur sera adapté au système de culture de l’agriculteur.

2. Quel est le coût de l’utilisation d’un brûleur de mauvaises herbes ?

Vous devez trouver des moyens de réduire les coûts de consommation. Un brûleur de mauvaises herbes utilise du gaz propane et son seul résidu polluant est le CO₂. Il est très important de trouver un brûleur désherbeur où la réduction des gaz contribue à réduire les émissions de CO₂, à la fois pour l’économie de l’agriculteur (ROI) et pour l’environnement.

3. Travailler à tout moment de la journée et dans n’importe quelle situation

Tous les systèmes de lutte contre les mauvaises herbes ne sont pas en mesure de fonctionner lorsque le vent souffle, ce qui signifie que vous perdez des jours de travail avant la germination. Trouvez un brûleur qui protège la flamme du vent et augmente sa puissance à l’intérieur du brûleur.

4. Réduire la consommation de gaz et donner la priorité à la sécurité

Un brûleur désherbeur doit être sans danger pour toutes les personnes qui doivent travailler avec lui, pour les cultures et pour l’environnement. C’est pourquoi il est important d’acheter un brûleur de mauvaises herbes pour lequel le fabricant dispose de beaucoup de connaissances et d’expérience. Un brûleur désherbeur qui permet en même temps de réduire la consommation et la pollution. Testé et vérifié.

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